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Barton Fink - 1991 Palme d'or (unanime) - meilleur acteur (John urturro) - meilleur réalisateur à Cannes en 1991 disponible en DVD Z2 |
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New York 1941. Barton Fink, jeune dramaturge, rencontre le succès grâce à un roman populaire. Hollywood s'intéresse à lui et Wallace Beery le charge d'écrire des scénarios sur le monde des lutteurs. Fink va découvrir les mystères d'Hollywood, l'angoisse de la page blanche et un étrange voisin qui lui révélera quelques secrets sur l'art de l'existence... |
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Barton Fink est un fantasme. S’il on retient une image de ce long métrage, c’est bel et bien celle d’une ravissante jeune femme, en maillot de bain rose, allongée sur une plage de sable fin. Ce leitmotiv, récurrent, apparaît plus ou moins totalement dès le début (le raccord de l’arrivée à Hollywood passe par une vague pourfendant un rocher; plan qui rappelle déjà inévitablement cette plage, que nous ne verrons malgré cela qu’en entier quelques minutes plus tard grâce à une photographie affichée dans la nouvelle chambre de Barton) et conclus le film, à la manière d’une boucle "cérébrale" dont on échappe finalement pas. Ceci, plus le fait que le nom littéral de notre héros ait des origines et connotations purement kafkaïennes (on pense une fois de plus au travail sur le huit clos cérébral à la manière de celui présent dans La Métamorphose), que l’hôtel en question, où va séjourner Barton à Hollywood, ait des consonances esthétiques (et thématiques) non loin d’un certain autre Overlook Hotel qui prend place dans Shining; on se dit à raison que Barton Fink est un film ''cerveau''. Une œuvre fantasme, fantasmée, fantasmagorique, qui met en évidence le mécanisme inconnu et incroyablement complexe de la pensée… ''Coenienne''! Pari ambitieux s’il en est, doublé d’une tentative de donner corps au premier grand film mental de l'Histoire du cinéma. Ubik |
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Réalisé par |
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